Pour répondre à ces questions, Le Marsan
Agglomération a lancé son Plan Global de
Déplacements (PGD). Une démarche volontaire qui a pour
vocation de mettre en cohérence les différents projets
communautaires dans les domaines de l’urbanisme, de la
circulation, des transports, et du développement dans une
perspective durable. Résumé d'une année de travail
et d'un document synthétisé de 80 pages adopté
à l’unanimité par les élus du Marsan
Agglomération au printemps dernier !
Il est clair, une ville-centre qui concentre 7 emplois sur 10 du
territoire, une augmentation régulière de la population
et des flux domicile / travail notamment entre la zone urbaine et
les communes rurales, une offre de transports urbains très peu
attractive, une offre ferroviaire faiblement développée
mais appelée à l’être d’avantage avec
l’arrivée de la LGV, une voirie trop peu
hiérarchisée, une rocade qui n’en a que le nom, une
offre de stationnement en centre ville suffisante mais anarchique
et déséquilibrée, des cheminements doux
(piétons, vélos) morcelés et pas suffisamment
développés etc.
D'autres facteurs s'ajoutent à ce constat : le poids
croissant des déplacements dans le budget des ménages, le
développement économique du Marsan notamment vers
l’Est, la nécessité de préserver notre
qualité de vie (qualité de l’air, réduction
des nuisances sonores, baisse de la consommation
d’énergie fossile et réduction des gaz à effet
de serre).
Ce travail préparatoire a permis de poser les grands principes du futur réseau de transports urbains :
Mais cette politique englobe également le stationnement
(travail, loisirs, courses, résidents en centre ville), les
livraisons, l’aménagement des carrefours,
l’embellissement (berges de la Midouze), la voirie
(aujourd’hui l’entrée Ouest avec l’avenue
des Martyrs de la Résistance ; demain le boulevard Nord, la
route de Sabres ou l’avenue du Maréchal Juin), ainsi que
les Plans de déplacement dans les entreprises ou les
administrations.
Elles donnent aussi des perspectives pour
l’avenir :